Martha, auxiliaire de puériculture chez Babilou

Je me sens réellement utile, à ma place. Je prends conscience de l’importance de notre rôle, dans la construction et le développement des enfants.

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Trouver sa voie

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Je m'appelle Martha et je suis Auxiliaire de Puériculture à la Crèche Babilou Le Plessis Herriot. Assez jeune, j'étais déjà attirée par le milieu médical.

La biologie et le corps humain me fascinent depuis toujours, mais les nombreuses années d’études ont été un vrai frein pour emprunter cette voie.

Je me suis alors intéresse au métier de sage-femme. Cependant, mon histoire familiale ne me permettait pas de pouvoir suivre cette formation. Malgré cela, je gardais bien en tête les personnes travaillant en collaboration avec les sages-femmes. Être infirmière ou AP (Auxiliaire de Puériculture) me permettait  de garder un lien avec le monde médical.

J'ai continué ma scolarité, je me suis dirigée vers un bac SMS (sciences médico-sociales). Et puis, comme ça, sans y croire réellement, je tente le concours d’AP (Auxiliaire de Puériculture). Je réussis l’oral et l’écrit haut la main !

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Une révélation et un dessin pas si tracé 

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Pour moi, c’est un signe, je décide alors d’aller en école d’AP (Auxiliaire de Puériculture), j’ai 17 ans. Je passe alors d’une élève moyenne à une étudiante brillante avec de très bons résultats. Mes stages sont géniaux, beaucoup sont à l’hôpital. J’obtiens d’excellentes notes, j’adore ce que je fais.
Je me sens destinée à travailler à l’hôpital, et plus particulièrement, en service de maternité.


Et puis, arrivent les stages en crèche. Je découvre l’enfant dans son quotidien, son évolution, ses compétences, sa sociabilité.

À ma grande surprise, c’est une révélation ! Je me sens réellement utile, à ma place, je prends conscience de l’importance de notre rôle dans la construction et le développement des enfants. Je trouve cela fascinant, enrichissant et gratifiant.
Finalement, je veux travailler en crèche.

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Pourquoi Babilou ?

Ce n’est pas moi qui ai choisi Babilou, c’est Babilou qui m’a trouvé. Je travaillais dans une petite structure privée qui a été rachetée par Babilou.
J’ai rapidement vu les bienfaits d'intégrer un grand groupe, que ce soit au niveau des rémunérations, des avantages, du budget, mais surtout de l'accompagnement !


Avec Babilou, la crèche s’est structurée. Elle s’est dotée d’une équipe de coordination et une équipe pédagogique.

Nous avons eu accès à des formations, nous sommes considérés et valorisés. 17 ans plus tard, je suis toujours là, dans cette même structure, pour les mêmes raisons.

L'impression d'être une rock star

Ce que je préfère dans mon métier c’est d’arriver le matin et d'avoir un accueil de rock star par les enfants ! Plus sérieusement, quand les enfants commencent à entrer dans le langage cela donne de beaux échanges.

En 17 ans, mes pratiques ont énormément changé. J’ai beaucoup appris grâce aux différentes formations proposées par Babilou et aux différentes rencontres professionnelles
J’ai également eu l’opportunité d’aller à la rencontre de nos collaborateurs du siège ou d’autres crèches pour travailler ensemble.

Ce que je préfère dans mon métier c’est d’arriver le matin et d'avoir un accueil de rock star par les enfants !
Plus sérieusement, quand les enfants commencent à entrer dans le langage cela donne de beaux échanges.

Associer les actes à la parole

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Il y a quelques années, lorsque nous avons mis en place le "change debout" alors que le change ne se pratiquait presque qu'exclusivement allongé, il a fallu expliquer, démontrer l’intérêt de ce changement notamment aux stagiaires.

Je me trouvais en salle de change avec un enfant de 3 ans qui était en train d’enlever seul sa couche. Il se lavait en autonomie et prenait lui-même une nouvelle couche qu’il tentait de mettre, toujours seul.

Avec une stagiaire, nous observions la scène et je lui expliquais pourquoi nous avions décidé de proposer cette façon de faire aux enfants.

Arrive à ce moment-là, le grand copain de l’enfant devant la porte qui lui dit « tu viens ? ». 

L’enfant lui répond fièrement : « Ben non je ne peux pas, tu vois bien, je joue ! ».  Il n’a plus été nécessaire de rajouter quoi que ce soit à part « voilà pourquoi on propose le change debout ».

 

 

Un conseil pour une nouvelle professionnelle : communiquer !

 

 

Un dernier conseil

Un conseil pour une nouvelle professionnelle : communiquer ! C’est un métier passionnant, mais qu’on ne peut pas faire seul. Il peut parfois être éprouvant et nous sommes tous amenés, un jour, à avoir besoin d’aide. Il ne faut jamais craindre de s’ouvrir et d'aller voir ses collègues. Créer du lien, communiquer, évoquer ses réussites, ses difficultés, donner son opinion, participer, questionner.

La crèche n’est pas seulement un établissement d’accueil, c’est un lieu de vie et c’est en partie à nous de la faire vivre.

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