Protection de l'enfance : découvrez la CISP de Babilou - Jour 2

La protection de l’enfance n’est pas une option, c’est une mission qui nous est confiée par les textes réglementaires. Mais surtout la crèche est un lieu de prévention privilégié grâce à la proximité avec les familles, l’âge des enfants accueillis et leurs capacités de résilience, la pluridisciplinarité de nos équipes… Pour ces raisons, Babilou a créé la CISP : Cellule d'Information des Situations Préoccupantes, qui analyse les situations préoccupantes identifiées dans les crèches Babilou, pouvant parfois révéler un risque de maltraitance.

Qu'entend-on par maltraitance ?

La maltraitance peut revêtir différents aspects : violences physiques, violences psychologiques mais également négligence de soin, d'attention, d'hygiène...

La maltraitance est parfois invisible. Pourtant, en France, plus de 2 français sur 10 relatent des évènements assimilables à de la maltraitance dans leur enfance. Et 32% d'entre eux témoignent d'une maltraitance de nature sexuelle, psychologique, de violences régulières ou de négligence répétée (soin, hygiène...)

Qu'est-ce que la CISP ?

C’est pour répondre à ce besoin de prévention et de protection de l’enfance que nous avons créé la CISP :

Composée de plusieurs membres de la Direction de l’Education dont le Médecin Référent du Groupe, mais aussi des responsables régionaux, elle reçoit toutes les situations préoccupantes des crèches Babilou et organise des réunions régulières pour analyser et suivre ces situations.

Les professionnels des crèches Babilou et membres de la CISP analysent les situations en fonction de ce que montre l’enfant et seulement de cela. Ils partent de données factuelles, de faits observables et non de choses "que l’on pense avoir vu", "que l’on a interprété", ou bien de jugements conscients ou inconscients...

Parfois, lorsque cela est nécessaire, la CISP prend la décision d’informer les partenaires sociaux ou la justice si cela va au-delà de nos limites d'accompagnement.

Un exemple de situation analysée par la CISP ?

Faire remonter une situation à la CISP ne signifie pas forcément que nous allons faire face à une situation dramatique. Cela peut parfois être une mauvaise interprétation ou un doute qui ne se concrétise pas.

Par exemple, nous avons déjà été inquiets en constatant de nombreux bleus sur un petit garçon. Nous ne pouvions pas laisser cette situation non dite. La CISP avait demandée à la crèche de rencontrer les parents pour en parler. Nous avons fini par nous rendre compte que ce petit garçon un peu casse-cou apprenait tout simplement à faire du vélo.

C’est pour cela que la famille reste une alliée. Elle doit être écoutée, consultée, comprise et informée. Cela permet aussi d’installer une relation de confiance entre les parents et l’équipe de professionnels petite enfance, et donc augmente la possibilité d’une évolution positive de la situation.

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