Motricité libre : top 10 des idées reçues !

Au contraire ! La motricité libre repose sur un principe simple : laisser l’enfant explorer librement son environnement. Pas besoin de matériel de puériculture onéreux : un bon tapis d’éveil, un petit meuble, d’environ 40cm de haut, pour se hisser debout et des éléments à pousser, suffiront pour stimuler sa motricité librement. L’idéal est d’avoir un peu d’espace pour que votre enfant puisse explorer et expérimenter ! Point de vigilance : il faut veiller à ce que l’enfant évolue dans un environnement sécurisé (attention aux prises électriques, meubles, escaliers, animaux de compagnie etc.). 
 

Plus qu’un investissement en temps, c’est avant tout un état d’esprit. L’essentiel est d’adopter un regard confiant et encourageant sur son enfant afin d’éviter d’intervenir systématiquement et de lui offrir un cadre sécurisant. Observer, encourager et faire confiance sont les maîtres-mots.

La motricité libre ne signifie pas absence de limites. L’enfant explore, certes, mais dans un cadre posé par les parents. Chaque parent à ses propres limites. L’idéal est de se questionner sur le cadre que chacun souhaite poser à son enfant car les limites l’aideront à se sentir sécure pour grandir. La notion de « liberté » dans ce concept concerne surtout la possibilité qu’à l’enfant de tester par lui-même.  

En explorant librement, l’enfant apprend à connaître son corps et ses capacités. Il découvre son équilibre, teste sa force et développe sa coordination. Ces expériences lui permettent de se sentir plus sûr de lui et d’acquérir progressivement de l’autonomie. 

Non, les médecins sont formels, on n’attrape pas froid par les pieds ! Ce sont les microbes en suspension qui génèrent les maladies. Être pieds nus est même bénéfique : cela stimule les récepteurs sensoriels, favorise la découverte du corps, améliore la motricité et évite même les glissades en offrant une meilleure adhérence. 

Les transats peuvent être utilisés avec modération (repas, courts moments d’apaisement), mais ils ne doivent pas entraver l’exploration active de l’enfant. Son utilisation est à réfléchir, le tout est de trouver un juste milieu entre les besoins de l’enfant et les besoins de ses parents ! 

Le regard de l’enfant guide ses mouvements. Une arche placée au-dessus de lui peut limiter ses explorations. Pour encourager sa motricité, mieux vaut positionner les jouets sur le côté, près de ses pieds ou de sa tête. 

La marche est une acquisition naturelle, pas un apprentissage. Lorsqu’un enfant est prêt, il se lève et marche de lui-même. Le tenir par les mains l’empêche d’expérimenter son équilibre et peut fausser ses repères. Son cerveau peut enregistrer, par exemple, que pour marcher il faut avoir les bras en l’air alors qu’ils devraient lui servir de balancier.  

S’asseoir, se retourner, se lever… Chaque étape doit être franchie naturellement. Un enfant qui accède seul à une posture est prêt physiquement et mentalement à l’adopter. Il faut savoir qu’un enfant est prêt à prendre une position seule lorsque tout est prêt dans son corps tant physiologiquement (articulations/muscles) que psychologiquement (envie de découverte, ouverture du regard, …).  

Salopettes, robes, chaussures rigides ou glissantes… Certains vêtements limitent les mouvements et peuvent gêner les explorations. Privilégier des habits souples et confortables permet à l’enfant de bouger librement. Petit tips pour choisir des chaussures : il faut pouvoir les plier dans la longueur et dans la largeur !