À quel âge un bébé commence-t-il à marcher ?

Trois enfants en train de jouer dans le jardin d'une crèche Babilou

L’apprentissage de la marche est une étape symbolique du développement. Elle marque ses premiers pas vers l’autonomie et suscite souvent beaucoup d’émotion chez les parents. Mais à quel moment un tout-petit commence-t-il à marcher ? Il n’y a pas de réponse unique, car chacun évolue à son propre rythme. En général, les premiers pas arrivent entre 10 et 18 mois. Certains marchent dès 9 mois, d’autres attendent 20 mois ou plus, sans que cela ne reflète un retard de développement.

Ce qu’il faut retenir, c’est que la marche ne se résume pas à une date : c’est un apprentissage progressif, lié à la motricité globale, à la coordination, à la confiance et à l’environnement dans lequel évolue l’enfant. Avant de se lancer, les tout-petits explorent, rampent, se mettent debout, affinent leur équilibre… autant d’étapes clés qui leur permettent de se sentir prêt. Comprendre ce processus et l’accompagner en douceur, sans pression, est essentiel pour favoriser une marche naturelle, en toute sécurité. 

 

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La marche, une étape clé du développement

Cela représente bien plus qu’un simple déplacement : elle est l’une des étapes fondatrices du développement moteur. Lorsqu’un tout-petit commence à marcher, il découvre de nouvelles possibilités d’exploration, gagne en autonomie et développe peu à peu sa confiance en lui. Chaque pas effectué est une victoire, fruit de plusieurs mois d'apprentissages, de tentatives et d’ajustements.

En tant que parents, il est naturel de s’interroger, mais l’essentiel est de favoriser un cadre sécurisant, stimulant et respectueux de ses besoins. Chez Babilou, nous plaçons l’observation et l’accompagnement bienveillant au cœur de notre pédagogie, pour permettre à chacun de grandir en confiance, à son rythme. 

Quelles sont les grandes étapes avant les premiers pas ?

Ramper, se redresser, marcher à quatre pattes

Avant de marcher, il y a plusieurs étapes de développement moteur qui préparent le corps à l’équilibre et à la coordination nécessaire à la marche. Dès 6 à 8 mois, de nombreux bébés commencent à ramper, souvent sur le ventre ou sur les pattes avant. Cette étape développe leur musculature du haut du corps, leur capacité à se déplacer, et leur curiosité.

Vient ensuite la capacité à se redresser, puis à marcher à quatre pattes. C’est une phase très riche sur le plan de la coordination, car elle mobilise les bras, les jambes, et demande une synchronisation des mouvements. Pourtant, certains ne rampent jamais ou ne passent pas par le quatre pattes, ce qui peut déstabiliser les parents. Rassurez-vous : ce n’est pas un passage obligé. Chaque tout-petit a sa propre façon d’apprendre. L’essentiel est qu’il explore l’espace, gagne en mobilité et renforce ses muscles à son rythme.

Se tenir debout avec appui

Autour de 9 à 12 mois, beaucoup d’enfants commencent à se tenir debout en s’appuyant sur un meuble, un mur ou les genoux d’un adulte. C’est un moment décisif : le bébé découvre la verticalité, apprend à garder l’équilibre sur ses jambes, et sollicite ses muscles profonds (jambes, tronc, dos). Il peut se déplacer latéralement en « pas de côté », en tenant les objets, ce qui l’aide à renforcer sa coordination et sa confiance.

À cette étape, il est essentiel de ne pas précipiter les choses. Inutile de forcer un bébé à rester debout s’il ne le souhaite pas. Lui laisser le temps, l’espace, et l’envie d’explorer par lui-même est beaucoup plus bénéfique pour un apprentissage durable et serein de la marche.

Marcher en autonomie

Le grand moment arrive : votre tout-petit vous lâche les mains, se lance, et fait ses premiers pas seul. Ce moment tant attendu par les parents est souvent chargé d’émotion… et d’appréhension. 

Enfants_moto
Une professionnelle de crèche avec un enfant dans un jardin

Quels signes indiquent que bébé est prêt à marcher ?

Comment savoir si bébé est prêt à marcher ?

Avant de faire les premiers pas, plusieurs signes qui montrent qu’un enfant est prêt à se lancer dans cette nouvelle étape de son développement moteur.

Parmi les signaux corporels les plus fréquents, on retrouve la capacité à se redresser seul, à passer de la position assise à la position debout sans aide. Beaucoup de bébés commencent également à se déplacer latéralement en tenant un meuble ou en s’appuyant sur un support stable. Ce déplacement, appelé parfois « cruising », est une véritable préparation à la marche autonome, car il mobilise les muscles des jambes, développe l’équilibre et la confiance en soi.

D’autres comportements observables peuvent indiquer que l’enfant est prêt à marcher : il manifeste une forte envie d’explorer son environnement, prend appui de façon stable sur ses pieds, et montre une certaine coordination motrice lorsqu’il se déplace ou manipule des objets. Certains bébés tentent même de lâcher brièvement leur appui ou de faire un pas sans soutien. Tous ces éléments sont des indices positifs qui témoignent d’une progression naturelle, sans besoin d’intervention extérieure forcée. 

À quel âge bébé marche-t-il en moyenne ?

Quel est l’âge le plus tôt pour marcher ?

C’est en moyenne entre 10 et 18 mois. Certains peuvent faire leurs premiers pas dès 9 mois, tandis que d’autres attendront 20 mois, voire un peu plus, avant de se sentir prêts. Et dans la majorité des cas, cela ne révèle aucun souci.

L’âge auquel un bébé marche dépend de nombreux facteurs : sa morphologie, son tonus musculaire, son environnement, son tempérament, et les expériences qu’il a pu vivre depuis la naissance. Il est donc essentiel d’éviter toute forme de comparaison.  

Chacun suit un rythme unique et progresse à sa manière. L’important est de l’accompagner avec bienveillance, en lui offrant des opportunités de bouger librement, sans pression. Ce n’est pas une course, mais une étape parmi tant d’autres. Chez Babilou, nous valorisons cette diversité de parcours, en plaçant le bien-être au cœur de nos pratiques éducatives.

 

Comment encourager la marche en douceur ?

Accompagner un bébé dans cet apprentissage demande de la patience, de l’observation et surtout, de la bienveillance. Il ne s’agit pas de le pousser à marcher plus vite, mais de lui offrir les conditions idéales pour qu’il apprenne à son rythme. Encourager en douceur signifie avant tout lui faire confiance, lui laisser de l’espace pour explorer, et lui proposer un environnement sécurisé, stimulant et adapté à ses besoins.

C’est aussi encourager le corps à se renforcer naturellement : muscles, pieds, dos, coordination… tout cela se construit par le mouvement libre, au quotidien. Voici quelques leviers simples et efficaces pour accompagner cette étape essentielle avec sérénité.

 

Jeux et jouets adaptés

Certains jeux peuvent soutenir l’apprentissage de la marche de manière ludique et sans contrainte. Les jouets à pousser ou les chariots de marche, par exemple, permettent au bébé de prendre appui tout en avançant à son rythme. Les balles souples, les cubes à empiler ou les parcours de motricité simples favorisent également la coordination des mouvements et l’équilibre.

Il est toutefois essentiel de privilégier les objets qui laissent à l’enfant une grande liberté de mouvement. Évitez les équipements qui restreignent ses gestes ou le contraignent à adopter une posture qu’il ne maîtrise pas encore (comme les trotteurs, déconseillés par les professionnels de santé). Le jeu libre reste l’un des meilleurs alliés du développement moteur.

 

Un environnement sécurisé et stimulant

Un environnement adapté joue un rôle clé dans l’éveil moteur du bébé. À la maison, il est conseillé de laisser un maximum d’espace libre au sol, avec des surfaces planes et non glissantes. Retirez les obstacles inutiles, sécurisez les coins de meubles et proposez des tapis antidérapants pour que votre bébé puisse tester ses appuis en toute sécurité.

Le sol est un véritable terrain d’expérimentation pour le tout-petit. Il y renforce ses muscles, affine son équilibre et découvre la verticalité à son rythme. Marcher pieds nus (dans un environnement adapté) est d’ailleurs excellent pour développer la sensibilité plantaire, l’appui, la stabilité, et la conscience du corps. Chez Babilou, nous encourageons la motricité libre, en offrant des espaces d’exploration sûrs, ouverts, et pensés pour stimuler naturellement leur développement.

 

L’importance du mimétisme et de l’autonomie

Les bébés apprennent énormément par observation. Voir d’autres enfants ou des adultes marcher, monter les escaliers ou se relever les incite à faire de même. Le mimétisme est un moteur puissant de l’apprentissage : il aide à comprendre les mouvements, à anticiper les gestes, et à se projeter dans l’action.

Mais pour que cette observation soit efficace, encore faut-il qu’il soit libre de ses mouvements et qu’on lui laisse l’opportunité de faire seul. L’autonomie ne signifie pas être livré à soi-même, mais être accompagné sans être dirigé. Plutôt que de prendre l’enfant par les bras pour le « faire marcher », mieux vaut l’encourager verbalement, lui tendre les bras depuis quelques pas de distance, ou simplement être présent, attentif et confiant.

Chez Babilou, chaque professionnel de la petite enfance veille à accompagner les premiers pas, en favorisant une posture d’accompagnement actif. 

Un enfant en train de sourire dans une crèche
Petite fille qui sourit en crèche

Marche et développement global : chaque enfant son rythme

La marche est une étape importante, mais elle n’est qu’un élément parmi d’autres dans le vaste développement global de l’enfant. Avant de se concentrer sur les premiers pas, il est essentiel de considérer l’ensemble des acquisitions motrices, cognitives, affectives et langagières. Certains bébés sont très mobiles dès leur plus jeune âge, tandis que d’autres se montrent plus attentifs à leur motricité fine, à la manipulation d’objets ou à l’apprentissage du langage.

À travers l’observation, on remarque que les enfants ne peuvent pas tout développer en même temps, l’un va concentrer son énergie sur l’équilibre, un autre sur l’acquisition de nouveaux mots. Ce phénomène est normal et même sain, chaque enfant construit son développement selon ses priorités internes, en fonction de ce qu’il vit, ressent et observe.

Cette approche repose sur la motricité libre, l’autonomie progressive et la confiance accordée à l’enfant. Chaque acquisition, chaque mouvement, chaque chute fait partie de son expérience. Et c’est dans cet espace de liberté contenue que les plus belles évolutions prennent vie.

 

À retenir : accompagner sans précipiter

L’apprentissage de la marche est un moment clé dans la vie d’un bébé, mais il ne doit pas être vécu comme une course. Pour accompagner cette étape avec sérénité, voici quelques conseils pratiques à retenir :

  • Faites confiance à votre enfant : il saura marcher quand il se sentira prêt
  • Observez ses signaux moteurs sans le comparer aux autres enfants
  • Aménagez un environnement sécurisé pour l’encourager à bouger librement
  • Proposez des jeux adaptés qui favorisent l’équilibre et la coordination, sans forcer
  • Laissez-le pieds nus autant que possible, pour développer ses appuis
  • Ne cherchez pas à « apprendre à marcher » à votre bébé, mais accompagnez-le dans ses envies d’exploration

Les équipes Babilou accompagnent chaque famille dans cette étape importante avec bienveillance et expertise. Grâce à une posture d’observation, les professionnels de la petite enfance soutiennent les enfants sans les brusquer, tout en rassurant les parents.

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