À l’heure où les femmes sont encore moins bien payées que les hommes, il est essentiel de parler de parité en entreprise. D’une part, pour des raisons éthiques, puisque l’égalité des genres est reconnue comme un droit fondamental par l’ONU, mais aussi parce que la parité pourrait bien être un vecteur de performance pour les entreprises. Quelles sont, encore aujourd’hui, les inégalités entre les hommes et les femmes ? Comment la parité en entreprise peut-elle être un vecteur de performance ? On répond à ces questions : c’est parti !
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La parité entre femmes et hommes, c’est avant tout une question d’éthique
Malgré le fait que l’égalité des sexes soit inscrite dans la Déclaration universelle des droits de l’Homme, il existe encore bien trop de disparités entre les hommes et les femmes à plusieurs niveaux et notamment dans les entreprises.
Le manque de parité commence dès l’embauche. En effet, selon le Défenseur des droits, 39% des signalements de discrimination à l’embauche portaient sur le critère du genre. Les femmes peuvent être discriminées, car enceintes, mais aussi selon des critères basés sur l’apparence. Une étude menée par le BIT (Bureau International du Travail), a révélé que les femmes pouvaient être discriminées en raison de leur apparence physique, sur des critères liés au poids ou à l’âge.
Outre ces discriminations, totalement illégales, les femmes peuvent aussi être discriminées à leur retour de congé maternité ou à cause de stéréotypes comme le montre une étude menée par la Harvard Business Review, qui indique que les femmes peuvent être perçues comme moins compétentes.